C’est Emmi Pickler, pédiatre Hongroise, qui développe ce concept de « motricité libre » ou « motricité autonome ».
Il s’agit de faire confiance aux capacités de l’enfant, à partir de sa naissance.
« Le bébé est en vérité le moteur, l’animateur de la progression de son développement global : psycho-moteur, cognitif, psychique » (Myriam David, 2003).
Cette découverte de ses capacités que fait l’enfant, il faut l’accompagner, et non pas être intrusif en proposant à l’enfant des positions ou situations qu’il n’a pas expérimenté lui même.
Le développement psychomoteur de l’enfant se fait dans un ordre bien précis et selon un processus continu.
Selon les principes de cette motricité libre, on exclue tout les « gadgets » de puériculture qui visent à contraindre l’enfant dans une position dans laquelle il ne se serait pas mis de lui-même.
De même, on « n’aide » pas l’enfant, on ne « l’entraine » pas à faire ses acquisitions: les postures assise, debout, à 4 pattes ne doivent pas être mises en place par l’adulte mais par l’enfant lui-même.